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dimanche 30 novembre 2008

De Buenos Aires au bout du monde...

Adieu pluie de l'Equateur, bonjour soleil argentin! Vive short, tee-shirt, robe et jupette en plein novembre! De retour en Argentine, voyons voir si les habitants du sud et de Buenos Aires sont plus agréables que ceux du nord...bon et bien en l'espace de deux heures, c'est chose faite pour la capitale! Ils sont forts ces argentins... Nous logeons en plein coeur du quartier de San Telmo, paradis des antiquaires et du tango. L'hôtel est sympa, il fait beau et malgré notre nuit difficile en plein ciel, on est heureux!!! On décide, pour commencer en douceur, de se rendre dans le quartier des grands parcs. Mais avant... une chose d'une extrême importance s'impose! Une seule.. et elle est vitale! Vous ne voyez pas? Pouvez-vous imaginer quatre mois avec comme seul plat principal, du pollo? Je sens nos amis les carnassiers se réveiller... bah oui! Bien sûr de la bonne viande rouge! Du bon boeuf bien sanguinolant! Ahh enfin nos papilles vont revivre! Un bon petit resto, une nappe à carreaux, du bon vin, une ambiance populaire, tel est le lieu du crime... Les plats qui défilent sous nos yeux sont d'une extrême provocation! On a faim!!! La commande faite, on est prêt fourchette et couteau à la main à se jeter sur notre festin, à dévorer ces énormes entrecôtes des tables voisines. Le serveur arrive, nos yeux s'écarquillent, nos mains se ressèrent sur les ustensiles de cuisine, on y est presque... Le bonheur est à portée de main... ( mais non je n'en fais pas trop!) Quoi! Mais c'est quoi ce truc! Pfff RI-DI-CU-LE, après trois mois d'espagnol, on se plante encore dans les plats... Oh non... de la blanquette... Chiquito est tordu de rire sur le plancher et le serveur manque le faire sortir!! Il s'en moque lui, il est végétarien... Certes, le plat est très bon mais on va la goûter cette entrecôte! On apprendra vite qu'il faut commender un "bife" de chorizo pour obtenir satisfaction. Vous pouvez me croire, la viande dans ce pays est à tomber par terre! D'une épaisseur impensable pour les bouchers français, elle fond sous la langue, un vrai délice. Ahhhhhhhhhhhhhhh hummmmmmmmmm... J'en veux encore!!!
Ce petit aparté culinaire étant fait, revenons à notre journée. Elle se résume à une belle promenade dans les nombreux parcs de la capitale. Sympathique. Le lendemain, nous partons à pied dans le quartier de la Recoleta célèbre pour son cimetière ( Père Lachaise argentin) et son marché artisanal. Les grands immeubles et leur architecture longeant notre parcours, nous rappellent Paris. Ces rues, restaurants, habitants évoquent une impression familière. On ne se sent pas touristes à Buenos Aires et c'est appréciable de se dissimuler dans la foule. Le cimetière paraît être un énorme village où tous les styles d'édifices se cotoîent: des maisons pour les plus modestes, des châteaux pour les plus megalo mais aussi des palais pour les plus, ... je ne sais même pas qui peut rentrer dans cette catégorie! Pourtant, le surprenant ne réside peut-être pas dans la taille des bâtisses mais plutôt dans ce qu'elles contiennent. Un frisson parcourt notre corps en regardant l'intérieur des caveaux. Les cercueils sont empilés les uns sur les autres sous nos yeux. La profondeur est bien souvent terrifiante... Quand il y a une crise du logement, on entasse les os des premiers pour les mettre dans une petite boîte qui n'est d'ailleurs pas toujours nécessaire de refermer... Charmant... Lieu étrange où le fantôme d'Evita doit se balader le soir... pour notre part, on préfère décamper et assister à un spectacle de flamenco improvisé dans un bar. Beaucoup mieux! La voix du chanteur est envoûtante, les musiciens s'éclatent et la danseuse éxécute un show tout en puissance et délicatesse. Littéralement séduits! Et ne parlons pas de

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